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ACTU
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IN MEMORIAM
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Danielle Darrieux
Actrice de légende et doyenne du Cinéma français, Danielle Darrieux a traversé et accompagné l’Histoire du 7ème Art hexagonal tout au long du XXème siècle. Au cours d’une impressionnante carrière s’étendant sur huit décennies, et jalonnée de plus de cent films, de nombreux téléfilms et un grand nombre de succès sur les planches, elle a rencontré les plus prestigieux metteurs en scène de Paris et de Hollywood, donnant la répliques aux stars les plus influentes. Depuis son premier rôle à l’âge de 14 ans dans Le bal de Wihlem Thiele en 1931 jusqu’à ses derniers grands rôles comme la grand-mère de Huit femmes de François Ozon en 2001, cette bordelaise d’origine devenue la “coqueluche” des années 30 avant de devenir une “vedette” incontournable de l’Après-guerre incarna l’élégance et la maturité de la Femme française des Trente glorieuses sous l’objectif de Henri Decoin (qui fut également son époux), Claude Autant-Lara, Julien Duvivier, Jacques Demy, Marc Allégret ou Henri Verneuil sans oublier Max Ophuls, dont elle fut l’égérie dans des chef-d’oeuvres comme La ronde (1950), Le plaisir (1952) et Madame de… (1953) et même Joseph Mankiewicz pour L’affaire Cicéron en 1952.
De sa filmographie, on peut retenir des classiques du Cinéma populaire comme Retour à l’aube de Henri Decoin (1938), La vérité sur Bébé Donge du même Henri Decoin ou Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1964) et Persepolis de Marjane Satrapi (2006). Elle offrit également au Cinéma “historique” ou d’inspiration littéraire de magnifiques portraits féminins. Dans les années 30, elle campa les romantiques ingénues dans des mélodrames à l’ambiance austro-hongroise comme Mayerling d’Anatole Litvak (1936) ou Katia de Maurice Tourneur (1938) avant d’incarner des aristocrates séductrices dans de nombreuses adaptations “en costumes” dans ce que la presse de l’époque appelait “le Cinéma de la qualité française”. On la retrouve ainsi dans Ruy Blas de Pierre Billon (1949), dans Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara (1954), dans les Napoléon (1955) et Si Paris nous était conté (1956) de Sacha Guitry, en Madame de Montespan dans L’Affaire des poisons d’Henri Decoin (1955) ou en compagnie du gouleyant roi dans France au panache blanc dans Vive Henri IV, vive l’amour ! de Claude Autant-Lara en 1961. Invitée par la United Artists, on la découvre même donnant la réplique à Richard Burton en toge antique dans le biopic d’Alexandre le Grand par Robert Rossen en 1956. Au tournant des années 60 et sous l’influence de la Nouvelle vague sur l’esthétique et les thématiques, les films historiques se font plus rares et l’actrice se tourne vers des œuvres plus intimistes ou des comédies. C’est avec le retour de la tendance patrimoniale dans la fiction cinématographique au cours des années 2000 que Danielle Darrieux retrouvera des adaptations de pièces ou de livres ancré dans des périodes du Passé avec des films comme Huit Femmes de François Ozon (2001) ou L’Heure zéro de Pascal Thomas (2007) qui lui permettent de terminer en beauté une carrière incomparable par sa qualité et sa longévité.
FILMOGRAPHIE “HISTORIQUE” :
1934 : Volga en flammes de Victor Tourjansky
1935 : Le Contrôleur des wagons-lits de Richard Eichberg
1936 : Mayerling d’Anatole Litvak
1936 : Tarass Boulba d’Alexis Granowsky
1936 : Port-Arthur de Nicolas Farkas
1938 : Katia de Maurice Tourneur
1941 : Premier Rendez-vous d’Henri Decoin
1948 : Ruy Blas de Pierre Billon
1949 : Occupe-toi d’Amélie de Claude Autant-Lara
1950 : La Ronde de Max Ophüls
1952 : Le Plaisir de Max Ophüls (dans le sketch : La maison Tellier)
1953 : Madame de… de Max Ophüls
1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara
1955 : Napoléon de Sacha Guitry
1955 : L’Affaire des poisons d’Henri Decoin
1956 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry
1956 : Alexandre le Grand (Alexander the great) de Robert Rossen
1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier
1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier
1959 : Les Yeux de l’amour de Denys de La Patellière
1960 : Meurtre en quarante-cinq tours d’Étienne Périer – Eve Faugères
1961 : Vive Henri IV, vive l’amour de Claude Autant-Lara
1963 : Landru de Claude Chabrol
1967 : Le Dimanche de la vie de Jean Herman
1968 : Vingt-quatre Heures de la vie d’une femme de Dominique Delouche
1975 : Divine de Dominique Delouche
2001 : Huit Femmes de François Ozon – Mamy
2006 : Persepolis de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi (voix de la grand-mère)
2007 : L’Heure zéro de Pascal Thomas
2010 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre[/az_column_text][az_blank_divider height_value=”30″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row]