2001 : Le Pacte des loups de Christophe Gans
2003 : Les Égarés d’André Téchiné
2004 : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet
2004 : La Maison de Nina de Richard Dembo
2007 : Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat
2007 : Hannibal Lecter : Les Origines du mal de Peter Webber
2008 : Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh
2010 : La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier
2014 : Saint Laurent de Bertrand Bonello
2016 : La Danseuse de Stéphanie Di Giusto
2018 : Un peuple et son roi de Pierre Schoeller
2018 : Les Confins du monde de Guillaume Nicloux
Icône du 7ème Art autant que de la Mode, Gaspard Ulliel était l’un des plus emblématiques représentants de cette nouvelle génération de comédiens bien décidés à sortir le Cinéma français de sa torpeur. Son physique de jeune premier singulier et hors du temps lui avait ouvert les portes des plus prestigieux plateaux de tournage.
S’il fait ses débuts sur grand écran dans plusieurs films historiques, du Pacte des loups de Christophe Gans (2001) à l’Exode des réfugiés fuyant l’avancée allemande dans Les Égarés d’André Techiné (2002), c’est son inoubliable rôle de poilu déserteur dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet qui le révèle au grands public et lui vaut le César du Meilleur espoir masculin en 2004.
Fort de ce succès, le jeune comédien alterne une carrière internationale et une longue collaboration avec les grands noms du Cinéma français. En 2007, il est Jacquou le Croquant dans la nouvelle adaptation du roman d’Eugène Sue par Laurent Boutonnat avant de camper un jeune Hannibal Lecter fuyant ses démons dans l’Europe de l’Après-guerre dans Hannibal Lecter – Les origines du Mal de Peter Webber (2007). Par la suite, on le retrouve sous l’objectif de Rithy Panh dans l’adaptation d’Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras (2008) puis sous la direction de Bertrand Tavernier pour l’adaptation de La princesse de Montpensier (2010) dans laquelle il interprète l’intriguant Duc de Guise en pleine guerre de religion.
Compagnon de route de Xavier Dolan, on le retrouve donnant la réplique à la chanteuse Soko dans La danseuse de Stéphanie Di Giusto (2016), le biopic de Loïe Fuller, en soldat français perdu dans la jungle indochinoise au côté de Gérard Depardieu dans Les confins du monde de Guillaume Nicloux (2016) ou en révolutionnaire dans Un peuple et son roi de Pierre Schoeller (2018). Son dernier grand rôle au Cinéma aura été celui d’Yves Saint Laurent dans le film homonyme de Bertrand Bonello, sorti en 2014 et dans lequel il parvient à rendre toute la complexité créatrice et sexuelle du grand couturier.
À travers tous ses rôles, pour la plupart de composition, Gaspard Ulliel a contribué à renouveler le jeu des comédiens dans les superproductions historiques, rendant ses personnages toujours plus complexes et passionnants.