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A l’affiche

Le 21 octobre 2020

Michel-Ange

(Il peccato)

Réalisé par Andreï Konchalovsky

Avec Alberto Testone, Jakob Diehl, Francesco Gaudiello,

Durée : 2h09

Dans la Rome de la Renaissance, Michel-Ange exécute les commandes venant de la papauté mais la situation se complique lorsque Jules II, membre de la famille Della Rovere, vient à mourir et qu’il est remplacé par Léon X, membre de la famille des Médicis, principale rivale des Della Rovere. Un contrat signé avec les Della Rovere l’oblige à ne pas accepter d’autre commande tant que le tombeau de Jules II n’est pas terminé et voilà que le nouveau Pape l’oblige, moyens de pression à l’appui, à réaliser la façade de la basilique San Lorenzo de Florence. Entre moments d’angoisse et d’extase de son génie créatif, Michel-Ange va devoir trouver son chemin entre les deux familles nobles rivales qui se disputent sa loyauté.

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"Michel-Ange" d'Andreï Konchalovsky
"Michel-Ange" d'Andreï Konchalovsky

Frère du cinéaste Nikita Mikhalkov et scénariste d’Andreï Tarkovski pour qui il signa en 1966 le scénario d’Andreï Roublev (biopic qui traitait déjà des affres de la création monastique à l’épreuve de la révolution iconoclaste), Andreï Konchalovsky a toujours témoigné d’un goût prononcé pour l’Histoire et les grands mythes, de la saga du village sibérien de Sibériade(1978) à la vie du projectionniste de Staline. Avec cette reconstitution pointilleuse de la vie et du modus operandi du génie de la Renaissance, le réalisateur s’interroge sur les relations entre l’artiste et le pouvoir. Il n’est cependant pas le premier cinéaste à s’intéresser à Michel-Ange. En 1965, Carol Reed s’était lui aussi pencher sur le personnage dans L’extase et l’agonie (The agony and the extasy) dans lequel Charlton Heston, en pleine réalisation de la Chapelle Sixtine, devait composer avec les desideratas d’un Jules II incarné par Rex Harrison.